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  • Cette question importante porte sur l’organisation de l’interrégionalité, et plus généralement sur le principe de subsidiarité qui permet d’appréhender la dimension territoriale la mieux adaptée à chaque type de projet. Quel sens faut-il donner à la notion de limite territoriale ?
  • Une limite territoriale n’est pas une frontière. Les flux entre régions fortes sont appelés à se développer à mesure de la croissance économique de ces régions. L’économie engendre l’échange. Les régions fortes dans le monde sont des régions qui génèrent des flux. Les frontières sont des passages.
  • Un projet logistique structurant (aéroport international, plateforme multimodale, ligne TGV…) se conçoit souvent à l’échelle de plusieurs régions. La coopération intellectuelle dépasse également souvent les frontières régionales (université, recherche…). D’autres projets se traitent à l’échelon d’un bassin de vie (transport scolaire…), à l’échelle d’une métropole (lignes de métro, tramway…). L’Arc Atlantique est un projet interrégional et international. Airbus s’est traité à l’échelle européenne… La région n’est donc pas un espace fermé, mais un territoire cohérent ouvert aux coopérations.

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«  Une Bretagne à 5 départements, est-ce le bon projet ? »