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Initié notamment par la vegan society (1944) puis Fay K. Henderson (1946), le mouvement Végan devient un dogme qui exclut la totalité des produits d’origine animale (viande, poisson, œuf, crustacés, lait, beurre, mollusque, gélatine, miel…) quitte à mettre en danger des populations, notamment des enfants sensibilisés par un lobby qui est tout sauf neutre et qui conduit notamment –sans doute pour être plus proche de la nature ?- à ingurgiter… des suppléments, notamment de la vitamine B12 pour ne pas tomber malade. Le dogme ne s’arrête pas là. Il faut cesser toute domestication d’animaux de compagnie et par exemple l’équitation qui serait contraire au véganisme. Ne plus porter de cuir, de cachemire, de soie, de laine ! Eradiquons tous les animaux, la vie sera plus simple. Pour ces idéologues, les apiculteurs sont-ils des exploiteurs d’abeilles ? Où placent-ils la frontière ? Des végans en viennent à des excès incroyables avec une propagande qui non seulement met en cause leurs propres vies, ce qui après tout est leur problème, mais commencent aussi à s’immiscer dans la vie des gens pour leur dire ce qu’il faut manger, ce qui serait « naturel » et ne le serait pas. Hopala ! De quoi je me mêle ? Le végan franchit l’excès, devient un réel intégrisme. Où est la frontière entre le monde végétal (ils prônent un « végétalisme intégral ») et animal, par exemple avec les plantes carnivores, par exemple avec ces abeilles qui produisent précisément du miel en pollinisant les fleurs ? En construisant une propagande généralisée et en mélangeant tout, ces intégristes commencent à s’immiscer dans la vie de chacun, voire à mettre en danger des personnes influençables qui risquent fort, à moins d’un suivi très pointu et de compléments très coûteux (merci les producteurs de vitamine B12 !), de connaître de graves problèmes sanitaires puisqu’il faut, sans excès nous dit-on, précisément manger de façon équilibrée. Si ces gens commencent à nous dire ce que l’on doit manger, je me permettrai de leur dire qu’ils aillent se faire cuire un œuf. Quand ces gens me disent que je n’ai pas le droit au beurre, cela me donne envie d’une tartine. Quand ces gens attaquent le pâté, ils attaquent précisément un mythe. Pas de bol. C’est celui que je prends avec mes copains quand je vais… à la pêche. Ah bon ? Même si c’est nous qui multiplions l’alevinage ou libérons les truites pour repeupler les rivières, cela va être aussi interdit ? La vie va être terriblement triste avec des cornichons.

Le Comité de rédaction