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Aujourd’hui, de multiples réalités existent sur l’ensemble de la Bretagne pour de simples raisons de pertinence.
Le fonctionnement du pôle de compétitivité Images et Réseaux s’exerce à 95 % sur les cinq départements.
Les liens entre Nantes-Saint-Nazaire et l’autre pôle mondial breton « mer » s’amplifient comme l’atteste la nouvelle commande par la Britanny Ferries d’un navire auprès des chantiers navals de Saint-Nazaire.
La moitié des échanges de marchandises entre les Pays de la Loire et le reste de la Bretagne vient du seul département de Loire-Atlantique.
Les activités de l’association Produit en Bretagne s’y renforcent aussi car les entreprises s’y retrouvent.
Le lancement essentiel de l’extension numérique .bzh – le premier nom de domaine obtenu en France – s’opère naturellement sur l’ensemble des départements et les demandes affluent du 44.
La promotion touristique utilisant le terme « Bretagne » se renforce en Loire Atlantique car l’appellation est plus porteuse pour l’économie et la fréquentation.
On peut rajouter à ces faits le fonctionnement actuel de la cour d’appel et de toutes les professions juridiques sur l’ensemble de la Bretagne (la justice, les avocats, les notaires, les greffiers, les experts-comptables, les commissaires aux comptes…). Le droit est déjà breton et le sera toujours. C’est le droit, la justice.
De même, la vitalité culturelle du département est très forte, notamment activée par l’agence culturelle de Bretagne ou illustrée par l’essor de l’enseignement bilingue dans ce département.
Certes, tout en Loire Atlantique n’est pas breton, loin de là. Des pouvoirs constitués s’accrochent car ils bénéficient de financement en provenance de l’actuelle région des « Pays de la Loire ».
Toutefois, le vent tourne.

Malgré la propagande ligérienne, le sentiment d’appartenance breton en Loire-Atlantique est incontestablement majoritaire. Les populations réalisent qu’une région forte et cohérente supprimerait des doublons, limiterait les confusions, permettrait surtout d’agir ensemble et de porter des projets. Il faut désormais allier le droit à l’économie, la culture à la politique, l’identité à l’économie. C’est un ensemble que nous exigeons. Enfin, une région forte. La Bretagne existe déjà et sera demain une région européenne essentielle pour le bénéfice de la France. Aux politiques désormais de porter la parole. A nos élus maintenant, dans cette rentrée initiant une période historique, de décrocher cette cohérence institutionnelle, de promouvoir une évidence et de la faire reconnaître. C’est désormais à vous de jouer et de tracer ou non l’avenir breton. Nous comptons sur vous.

Le comité de rédaction