Au delà de ce qui est dit, et fort bien dit par Yves Lebahy (cf. article Bretagne : pourquoi la réunification), permettez que j’ajoute quelques éléments.
La situation de la France impose des ruptures, mieux vaudrait que celle-ci soient démocratiques. Un retour à la Bretagne Historique ferait que Monsieur Ayrault et ses semblables ne seraient plus en situation d’exercer leurs talents sur un territoire plus grand tel qu’il en rêve en additionnant 2 régions administratives. La dimension géographique n’ajoute pas à la compétence des hommes. Agissons pour trouver un changement géographique décidé par les citoyens plutôt qu’imposé par le FMI.
La France devra aussi rompre avec son système de gouvernance et cela impactera la sélection et la formation des « élites ». Le temps n’est plus, toutes frontières ouvertes, à espérer gagner avec des gens qui, tel la promotion Voltaire ont été formés pour gagner sous les lambris, à Paris quand il faut faire gagner la France dans le monde.
C’est simple, la Bretagne pourrait dire « pour un énarque tu ne voteras pas ».
Lorsque qu’un problème est compliqué il convient d’en réduire la dimension à une taille qui permet de trouver réponse.
La France a du vendre ses autoroutes, elle tente de vendre des aéroports, demain ses ports, Transdev (desserte de îles, transports scolaires…) est à vendre.
La Bretagne pourrait se les acheter, à la dimension de sa géographie, plutôt que de « remonter » des milliards perdus dans Paris et que demain des Quataris décident des tarifs. Il pourrait aller de même pour Total-Gaz ou Shell-gaz (Butagaz) qui sont en vente. Mieux vaudrait que les Bretons placent leur argent dans des entreprises nécessaires a la vie, ce serait un meilleur placement que dans le livret A, ayons un livret bzh.
La France, pour responsabiliser, devra régionaliser sa sécurité sociale, tel qu’en Alsace, ses assurances, puisque en Bretagne les remboursements sont considérablement inférieurs à la moyenne française et même sa balance commerciale comme a dû le faire l’Argentine.
Je laisse chacun imaginer les efforts et les succès engendrés si les Bretons savaient pourquoi, pour qui ils donnent le meilleur d’eux-mêmes.
Alain Glon