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Il n’est pas simple en France d’obtenir une « Appellation d’Origine Contrôlée »,  tant les critères sont sélectifs et drastiques, concernant notamment la « pertinence territoriale ». Dans ce cadre, après 24 années d’efforts, le « lambig » breton vient d’obtenir sa reconnaissance par l’Etat sur toute la Bretagne. On le sait, cette  « eau-de-vie de Bretagne » ou  « Fine » de Bretagne  (40° quand même !) est un produit et breuvage singulier. Elaboré à partir de pommes bretonnes, il impose des  techniques singulières pour assurer son vieillissement.

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Pour bénéficier de l’A.O.C, il doit être distillé dans la région et vieilli obligatoirement en fût de chêne sessile ou pédonculé. L’ensemble de ces contraintes (la cohérence territoriale, la qualité du produit, le respect très strict d’un cahier des charges etc.) explique sans doute ce « quart de siècle » nécessaire à l’obtention de cette consécration. Cette dernière, loin d’être symbolique, va évidemment renforcer le commerce et la notoriété d’un produit dépassant déjà des dizaines de milliers de vente par an. L’obtention de cette A.O.C, qualifiée de « marque de rigueur », a été homologuée sur 372 communes des cinq départements bretons. Ici, Paris nie la Bretagne. Ailleurs, cette dernière est reconnue grâce à un travail initié dès les années 1990 par l’ensemble des producteurs de lambig breton.

Le Comité de Rédaction de construirelabretagne.org